Peu importe notre situation de santé, financière, mentale, économique ou sociale actuelle, il existe des actions que chacun peut entreprendre pour prendre le contrôle de sa propre santé. Personne n'est trop jeune ou trop vieux pour adopter de bonnes habitudes saines. Nous vous citons quelques-unes ci-dessous.
Effectuez des bilans de santé réguliers pour rester au courant des problèmes de santé
Votre plan de santé devrait inclure des bilans régulièrement programmés et des dépistages pour les maladies cardiovasculaires, l'hypertension et le cancer. Parlez avec votre médecin des dépistages que vous devriez obtenir et de la fréquence à laquelle vous devez les obtenir.
Éliminez les influences négatives
Nous avons souvent de bonnes intentions pour devenir plus en santé, mais ces intentions sont souvent perturbées par des influences négatives dans nos vies. Ces influences négatives nous empêchent d'atteindre nos objectifs ultimes. Si vous voulez que votre plan fonctionne, vous devez progressivement vous débarrasser de ces influences négatives.
Buvez suffisamment d'eau et de liquides
Les corps humains sont constitués de 60% d'eau. Pour cette raison, l'eau est un ingrédient vital pour un corps sain. L'eau élimine les toxines de nos organes et transporte des nutriments importants vers nos cellules. Ne pas boire suffisamment d'eau peut entraîner la déshydratation, ce qui peut vous rendre fatigué et avoir un impact négatif sur vos systèmes vitaux. Les hommes ont besoin d'environ 13 tasses (3 litres) de boissons par jour et les femmes ont besoin de 9 tasses (2,2 litres) de boissons par jour.
Obtenez suffisamment de sommeil
Les adultes âgés de 18 à 64 ans ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil chaque nuit. Les adultes de plus de 65 ans ont besoin de 7 à 8 heures de sommeil chaque nuit. La quantité de sommeil que vous obtenez impacte votre humeur, votre énergie et votre santé à long terme. En plus de bien dormir, il y a quelques "règles" de sommeil de base qui peuvent être suivies :
Faites de l'exercice régulièrement
Pour bénéficier de substantiels bienfaits pour la santé, les adultes devraient faire de l'exercice à une intensité modérée pendant au moins 150 minutes par semaine, ou à une intensité vigoureuse pendant au moins 75 minutes par semaine. Bien sûr, une combinaison d'activités modérées et vigoureuses chaque semaine est également excellente.
Profitez de votre nourriture
Parfois, nous consommons trop de nourriture simplement parce que nous ne faisons pas attention. Habituellement, c'est parce que nous mangeons en faisant autre chose, comme travailler ou regarder la télévision. Au lieu de manger distraitement, consacrez vos repas uniquement aux repas. Asseyez-vous loin des distractions et savourez votre nourriture. Mangez lentement.
Consultez un ophtalmologiste annuellement
Les examens de la vue peuvent en fait détecter plus que des problèmes de vision, ils peuvent détecter des symptômes de diabète, d'hypertension et de polyarthrite rhumatoïde. Faire vérifier vos yeux chaque année aidera à garantir que vous avez les aides appropriées (c'est-à-dire des lunettes, des lentilles de contact) avec les bonnes prescriptions pour vous aider à mieux voir.
Ne pas porter de lunettes quand vous devriez le faire, ou avoir des lentilles de prescription incorrectes, peut causer d'autres problèmes de santé comme des maux de tête. S'assurer que votre prescription est à jour peut aider à prévenir bon nombre de ces problèmes.
En plus de faire vérifier vos yeux régulièrement, protégez vos yeux tous les jours en faisant ce qui suit :
Aller chez le dentiste annuellement
Être en bonne santé signifie également avoir une bouche saine — avec des dents et des gencives en bonne santé. Voir votre dentiste au moins une fois par an vous aidera à vous assurer que vos dents et vos gencives sont au meilleur de leur forme. Et cela peut aider à identifier les problèmes médicaux à un stade précoce. Comme pour la vision, de nombreuses maladies peuvent en fait être détectées lors d'un examen dentaire avant que d'autres symptômes n'apparaissent.
Arrêter de fumer
Si vous êtes fumeur, l'une des choses les plus saines que vous puissiez faire pour vous-même est d'arrêter. Il n'est jamais trop tard pour arrêter. Arrêter de fumer aura des effets immédiats sur votre santé, à tout âge.
Créer et maintenir des relations saines
Se connecter avec d'autres êtres humains est bon pour votre santé mentale. Les amis et la famille peuvent contribuer à réduire votre niveau de stress et à augmenter votre sentiment de bien-être général. Ces connexions vous aident à vous sentir soutenu et valorisé, ce qui à son tour vous aidera à vous sentir plus heureux et moins seul.
Revoir régulièrement vos médicaments
Parlez à votre médecin ou à votre pharmacien régulièrement pour vous assurer que vos médicaments font leur travail. Vérifiez également auprès de votre médecin ou de votre pharmacien chaque fois que vous obtenez une nouvelle ordonnance ou un médicament en vente libre pour vous assurer que vous ne subirez pas d'interactions médicamenteuses négatives.
Faire contrôler votre audition chaque année
Prenez rendez-vous avec un audiologiste au moins une fois par an pour contrôler votre audition. Si votre audition a changé depuis votre dernier rendez-vous, assurez-vous d'obtenir ou de mettre à niveau votre aide auditive en conséquence.
Le Parlement a définitivement adopté, le 29 juin 2023, une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des femmes après une fausse couche. Cette avancée marque une reconnaissance significative des défis médicaux et psychologiques auxquels sont confrontées les femmes suite à de telles expériences.
Les nouvelles mesures de la Loi
Cette loi, entrant en vigueur en 2024, a pour objectif de favoriser l'accompagnement des couples confrontés à une interruption spontanée de grossesse. Une mesure phare inclut la mise en place d'un parcours d'accompagnement pluridisciplinaire, coordonné par les agences régionales de santé (ARS), réunissant professionnels médicaux et psychologues. L'initiative vise à renforcer la formation des professionnels médicaux pour mieux appréhender les conséquences psychologiques et à faciliter l'orientation, l'information, ainsi que le suivi médical et psychologique des femmes et de leur partenaire.
1. Aucun délai de carence pour votre congé maladie lié à une fausse couche
En plus du programme d'accompagnement, cette législation introduit une mesure cruciale en matière de protection sociale pour les femmes ayant vécu une fausse couche. Dorénavant, elles auront droit à un congé maladie spécifique, sans aucun délai de carence, offert non seulement aux professionnelles du secteur privé et public, mais également aux travailleuses indépendantes et agricoles non salariées. Cette disposition permettra aux femmes de prendre le temps nécessaire pour se remettre de cet événement sans craindre des difficultés financières.
2. Une législation renforçant votre protection contre le licenciement en cas de fausse couche
Pour garantir une protection accrue des droits des femmes suite à une fausse couche, la loi va plus loin en introduisant une disposition dans le Code du travail. Désormais, tout employeur est interdit de "mettre fin au contrat de travail d'une salariée pendant les 10 semaines suivant une interruption spontanée de grossesse médicalement constatée survenue entre la 14ème et la 21ème semaine d'aménorrhée incluses".
Cette période de protection vise à accorder aux femmes le temps nécessaire pour faire face à leur deuil sans craindre la perte de leur emploi. L'employeur ne pourra rompre le contrat que dans deux cas spécifiques : s'il peut prouver qu'une faute grave a été commise ou si le maintien du contrat n'est pas possible pour des raisons autres que la fausse couche.
En résumé, cette nouvelle législation reconnaît la complexité de la situation et vise à offrir un soutien complet aux femmes au moment où elles en ont le plus besoin.
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Le 29 novembre 2023, l'Assemblée nationale a marqué un tournant significatif en adoptant, sans vote, le volet dépenses du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024. Ce succès survient après le rejet de la motion de censure des députés LFI, consécutive à l'utilisation de l'article 49.3 par la Première ministre le 26 novembre.
1. Perspectives financières et économies
Le PLFSS 2024 prévoit un déficit des régimes de base et du fonds de solidarité vieillesse de 8,8 milliards d'euros en 2023, marquant une nette amélioration par rapport aux 19,7 milliards en 2022. Pour 2024, le déficit social est estimé à 11,2 milliards d'euros, anticipant une augmentation à 17,5 milliards d'euros en 2027. L'ONDAM progresse de 3,2%, atteignant 254,7 milliards d'euros, avec 8 milliards d'euros supplémentaires ajustés à l'inflation.
Le PLFSS 2024 prévoit des économies de 3,5 milliards d'euros, ciblant des secteurs tels que la biologie, les soins dentaires, et le coût des médicaments. Les arrêts maladie font l'objet d'un renforcement des contrôles, notamment avec la possibilité de suspendre automatiquement les indemnités journalières après un rapport médical.
2. Prévention et accès aux soins
La prévention demeure une priorité, incluant :
La permanence des soins dentaires est optimisée, autorisant les pharmaciens à dispenser certains médicaments sans ordonnance en cas de nécessité.
Un accès amélioré aux soins et médicaments en 2024
À partir de janvier, une initiative révolutionnaire s'annonce dans le secteur de la santé. Les pharmaciens se verront accorder la possibilité de délivrer, sans ordonnance, des médicaments à prescription médicale obligatoire, notamment des antibiotiques pour les cystites simples et les angines. Cette mesure ambitieuse vise à répondre aux défis posés par les déserts médicaux, offrant aux patients une solution pratique pour obtenir les traitements nécessaires après un simple test en pharmacie.
En complément, le projet de loi envisage une généralisation salutaire : la délivrance de médicaments à l'unité. Cette stratégie vise à contrer efficacement les pénuries de médicaments. Le ministre de la Santé aura le pouvoir, par arrêté, de réguler la délivrance à l'unité de certains médicaments, tels que les antibiotiques, en cas de rupture d'approvisionnement, tout en encadrant strictement leurs prescriptions. Une avancée majeure pour garantir un accès constant aux traitements indispensables.
Le PLFSS 2024 vise également à élargir l'accès à la complémentaire santé solidaire pour les bénéficiaires de minima sociaux. Des mesures d'incitation financière sont prévues pour soutenir les professionnels de la santé, avec un accent particulier sur les établissements de santé.
3. Réforme du financement des établissements de santé
La réforme du financement des établissements de santé constitue une innovation majeure, diversifiant les modes de financement. En plus de la tarification à l'activité, le projet de loi introduit des dotations spécifiques pour les activités de médecine, chirurgie et obstétrique, évoluant vers un modèle mixte.
4. Perte d'autonomie, handicap, familles
Le PLFSS 2024 engage des moyens supplémentaires pour l'autonomie des personnes âgées, la création de nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile, et le financement de 6 000 postes supplémentaires dans les EHPADs en 2024. En matière de handicap, le projet de loi prévoit le déploiement de 7 000 nouvelles solutions en 2024.
Pour les familles, l'accent est mis sur la mise en place du nouveau service public de la petite enfance en 2024, avec des moyens accrus pour les solutions de garde d'enfant et des revalorisations salariales pour les professionnels.
5. Examen au parlement
L'examen du texte au Parlement a été marqué par l'adoption en première lecture, sans vote, après le recours à l'article 49.3. Des amendements significatifs ont été apportés sur les recettes, incluant la création d'un délit d'incitation à la fraude sociale, la révision des cotisations sociales des travailleurs indépendants, et la sécurisation des contributions pharmaceutiques.
Le Sénat, en première lecture, a apporté des modifications substantielles, rétablissant des articles supprimés par l'Assemblée nationale, introduisant de nouvelles taxes, et repoussant la réforme du financement des hôpitaux à 2028.
En dépit d'un échec en commission mixte paritaire, le PLFSS 2024 a été considéré comme adopté en nouvelle lecture. Le Sénat devra maintenant examiner le projet de loi, scellant ainsi le destin de cette réforme majeure de la sécurité sociale pour l'année 2024.
La campagne de vaccination antigrippale pour l'année 2023 est actuellement en cours, débutée le 17 octobre dernier et se prolongeant jusqu'au 31 janvier 2024. Cette initiative vise à protéger les individus présentant un risque élevé de développer des formes graves du virus grippal avec l'avènement de la saison hivernale. Assur tient à vous tenir informé(e) sur les détails de la campagne de vaccination 2023/2024.
Pour qui est destiné le vaccin contre la grippe ?
La vaccination contre la grippe s'adresse à l'ensemble de la population française, étant donné que chaque année, entre 2 et 6 millions de personnes sont touchées par cette maladie. Cependant, la campagne cible en priorité un public éligible à la gratuité du vaccin. Vous êtes considéré(e) comme prioritaire si vous appartenez à l'une des catégories suivantes :
De plus, le vaccin contre la grippe est fortement recommandé et gratuit pour certaines catégories, notamment les professionnels de la santé exposés aux virus influenza aviaires et porcins, les aides à domicile travaillant pour des particuliers employeurs vulnérables, ainsi que l'entourage des nourrissons à risque de grippe grave et des personnes immunodéprimées
À noter : Avis de la HAS
La Haute Autorité de Santé a émis un nouvel avis indiquant que, en 2023, la vaccination contre la grippe saisonnière est également envisageable pour les enfants de 2 à 17 ans sans comorbidités.
Personnes prioritaires pour le vaccin contre la grippe : Pour quel coût ?
Pour les personnes non prioritaires, il est important de noter que même si elles ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires de la gratuité du vaccin, elles peuvent tout de même être considérées à risque. Dans ce cas, il est recommandé de discuter avec son médecin pour déterminer si elles peuvent bénéficier du vaccin gratuitement. Si ce n'est pas le cas, ces personnes devront assumer les frais de l'injection et du vaccin, car l'Assurance Maladie ne prend pas en charge cette dépense de santé. Cependant, les mutuelles santé peuvent rembourser les vaccins non pris en charge par l'Assurance Maladie, et il est conseillé de consulter les garanties spécifiques de sa mutuelle ou de contacter un conseiller pour obtenir des informations supplémentaires.
En ce qui concerne le coût du vaccin contre la grippe en 2023, il varie entre 6 et 12€ selon la pharmacie et le laboratoire.
Où peut-on se faire vacciner ?
Si vous envisagez de vous faire vacciner contre la grippe, cela peut être réalisé par divers professionnels de la santé, tels que votre médecin traitant, un infirmier, une sage-femme ou encore un pharmacien.
vous proposent un devis gratuit
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